Mail 4 - D'Olivia à Lou

Vendredi 11 juillet 2008, 10h00 ; (Paris) 12h00 (Ouatagouna)

Je t'écris du ciel !

Je suis actuellement au dessus de la mer méditerranée, le ciel est dégagé, la température extérieure est de 25 degrés Celsius et mon voisin de gauche est sublime. Il a des airs de Georges Clooney. Moi qui me met coté hublot exprès pour regarder les nuages, c'est raté, ma tête se tourne compulsivement vers la gauche... Ca tombe bien, y a pas de nuages.

Bref j'ai passé la nuit à faire ma valise, à m'épiler les jambes, à me couper les pointes, ... bref, je suis sublime et bien décidée à séduire Mr photographe qui, pour l'instant, m'ignore complètement depuis mon arrivée (fracassante), à l'aéroport. Pourtant, je me suis fait remarquablement remarquer : j'avais emmené le couteau suisse de papa pour couper des bambous ou des babouins (ca peut toujours servir !) et je me suis faite arrêter par une horde de policiers surexcités (mmmmh) qui hurlaient "Une terroriste ! Une terroriste !".  Pendant ce temps là, Mr photographe lisait le Monde (quelle horreur !) tranquillement assis en sirotant son café.

Enfin... me voilà tranquillement installée, les nuages a ma droite, Georges (Clooney cette fois-ci) à ma gauche.

Je suis fière de toi, rencontrer un homo lors de sa première soirée  New York, c'est plutôt sage ! Eclates-toi bien ce soir, tu peux boire autant que tu veux, ce n'est plus moi qui devrais te trainer jusqu'a chez toi, en t'écoutant chanter "Like a Virgin" a tue tête.

Je t'abandonne car je dois dormir un peu, ce ne sera pas sur les bords du Niger que je dormirais tranquillement.

Kisses my dear !